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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 17:45

 

D’après les résultats de l’étude « les Français, l’environnement et les allergies respiratoires », réalisée pour le Comité Français d’Observation des Allergies (CFOA) par l’institut CSA.

 Les résultats de l’étude « les Français, l’environnement et les allergies respiratoires » démontrent non seulement l’évolution de la maladie et la forte préoccupation qu’elle engendre chez la population française mais surtout le besoin d’une meilleure prise en compte et une meilleure information sur les allergies respiratoires, jugées aujourd’hui insuffisantes.

 Classées au 4ème rang des maladies chroniques dans le monde par l’Organisation Mondiale de la Santé, les allergies respiratoires représentent un réel problème de santé publique et de société. Souvent considérées comme des pathologies bénignes à l’exception de l’asthme, les allergies et notamment les allergies respiratoires (asthme, rhinites, rhino-conjonctivites) constituent pourtant aujourd’hui un sujet de préoccupation grandissant. Dans les pays industrialisés, le nombre de personnes souffrant d’allergies respiratoires n’a cessé d’augmenter depuis plus de trente ans. En France, Aujourd’hui, une personne sur quatre (soit 16 millions de personnes) est victime d’une allergie respiratoire

 Une inquiétude grandissante face à une maladie de civilisation

 Cette réalité sanitaire n’échappe pas aux Français dont la moitié s’est déclarée préoccupée par les allergies respiratoires lors de l’étude « les Français, l’environnement et les allergies respiratoires », réalisée pour le Comité Français d’Observation des Allergies (CFOA) par l’institut CSA, et menée auprès d’un échantillon national représentatif de  1050 personnes âgées de 15 ans et plus. Ce sont surtout des femmes (52%), les 30-49 ans (52%) et les CSP1- (53%) qui font preuve de plus d’inquiétude. Cette enquête montre aussi que l’inquiétude des français face aux allergies respiratoires diffère selon les régions où ils habitent. En effet, les habitants des banlieues (52%) et des centre villes (47%) sont davantage soucieux de l’évolution de la maladie par rapport à ceux vivant dans les communes isolées (33%) ou rurales (44%).

 Allergies et pollution : un cocktail détonant pourtant non reconnu

 Force est de constater que les changements environnementaux ainsi que le mode de vie moderne ont beaucoup impacté l’évolution des allergies respiratoires.

 « Le monde moderne dans lequel nous vivons favorise l’évolution des allergies respiratoires. En effet, l’environnement et les modes de vie influent sur nos gènes et donc le développement de la maladie. Depuis plus de vingt ans, les allergies respiratoires sont en constante évolution, ce qui est certainement dû à certains polluants provenant de composants organiques dits « volatiles » (évaporation de gaz, de fumées industrielles…) qui peuvent aggraver une allergie ou même la déclencher. », Explique le Pr. Daniel Vervolet, pneumologue allergologue (Marseille) et président de la Fédération Française d’Allergologie (FFA). L’allergie est une maladie qui touche tout le monde, c’est une maladie de civilisation parce que celle-ci est liée à l’évolution des pays industrialisés avec notamment l’augmentation des pollutions de toute nature (intérieures et extérieures). Ce sont nos modes de vies actuels qui ont aggravé la situation. », ajoute le Pr. Daniel Vervolet.

Pourtant, seuls un tiers des Français se sentent exposés à la pollution extérieure et ils sont encore moins à se sentir exposés aux polluants intérieurs (24%). Des différences existent selon la région : les Franciliens se sentent plus exposés aux pollutions extérieures que les habitants de province (48% contre 31%), ce qui s’explique aisément par la plus forte présence de pollution extérieure en milieu urbain, pollution qui potentialise l’allergie respiratoire.

 « Il faut savoir que nous vivons 20h sur 24h en intérieur (domicile, travail, voiture…), un environnement très favorable aux déclenchements d’allergies respiratoires. Combinés aux sources de pollutions extérieures (par exemple, les pollens qui entrent dans une maison) les réactions allergiques peuvent en être plus fortes. », précise le Pr. Daniel Vervolet, mettant en avant le danger que constitue le mélange des deux.

 

 

 Source : Communiqué de presse Comité Français d'Observation des Allergies

 

 

 

 

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